samedi 18 mai 2024

La CPAM 44 vote pour les suppressions d’emplois avec la voix du président CFDT du conseil d’administration

mardi 12 décembre 2023

Le syndicat CGT de la CPAM44 a appelé les salarié-e-s de la CPAM44 à faire grève lors du dernier conseil de la CPAM44 Jeudi 7 Décembre, pour alerter les conseillers sur la situation dégradée du service rendu aux assuré-e-s et sur les conditions de travail des agents et cadres de l’assurance Maladie.

Le vote du Contrat Pluriannuel de Gestion par 9 conseillers (dont le président du conseil CFDT, M. CHALET) sur 23 conseillers (8 contre et 6 abstentions) acte la suppression de plusieurs dizaines de poste d’ici 2027 dans un organisme déjà en sous-effectif.

Le syndicat CGT se félicite de la mobilisation des salarié-e-s lors du conseil et se désole de voir qu’un conseiller CFDT, chargé de défendre l’accès aux soins des assuré-e-s, ait choisi de faire basculer le vote de ce CPG en joignant sa voix à celle des 8 conseillers patronaux.

Ce CPG ne fera que dégrader les conditions de travail des salarié-e-s et éloigner encore un peu plus les assuré-e-s du 44 de la branche maladie de la sécurité sociale.

D’ores et déjà le syndicat CGT de la CPAM44 appelle les s salarié-e-s de la CPAM 44 à se mobiliser Mardi 19 Décembre pour revendiquer des hausses de salaire.

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Lors du conseil du 5 octobre 2023, la CGT déclarait : « la suppression de 1720 postes au niveau national et son corolaire prévisible dans notre département, est une aberration : toute politique doit avoir les moyens de ses projets, et celle liée à la santé et à l’accès aux droits impose catégoriquement un nombre d’ETP conséquents et adaptés à nos ambitions : retour à une proximité des soins, de la connaissance et de l’accès aux droits. Les besoins existent : la nécessaire proximité des soins, de leur accès, le droit à la santé et à un accès de proximité aux services publics justifient pleinement de conforter au contraire le nombre d’emplois pour les satisfaire, quand bien même les outils informatiques fluidifient les modes de réponse. Il suffit d’écouter les salariés qui expliquent clairement les failles du « tout système informatique ». Ne miser que sur « l’efficience » de cet outil, c’est prendre un pari très dangereux pour notre mission de service public, qui ne pourrait supporter une rupture vis-à-vis des assurés. »

Aujourd’hui, le Contrat Pluriannuel de Gestion 2023-2027 nous est présenté. La CGT constate que sur 61 indicateurs, seuls 12 correspondent réellement à la satisfaction des besoins et aux délais de traitements.

Les autres indicateurs servent principalement à servir la politique de réduction des coûts ; Il suffit de regarder le budget d’action sanitaire et sociale qui est prévu, qui n’est pas à la hauteur des besoins.

En ce qui concerne les emplois, vous nous annoncer pour la période 2023-2027, la restitution en équivalent temps plein moyen annuel de 38.56 postes, ce qui correspondrait à environ 50 emplois. (Le solde de restitution d’ETPMA présenté de 25.56 postes tenant compte des postes en SUS non financés ou de postes déjà à l’effectif). Ceci, alors que la Caisse a :

  •  toujours des soucis de décrochés téléphoniques et de délais de paiement des indemnités journalières (merci au Phare d’éviter la catastrophe),
  •  que l’accueil physique est sur rendez vous (avec un projet, je vous interroge, d’aller uniquement à terme sur des rendez vous téléphoniques ?).

Notre département est en forte croissance démographique, mais vous nous présenter les décisions d’une politique venant d’en haut du « toujours faire plus avec moins » qui a atteint ses limites !

Les assurés sociaux que nous sommes et que nous représentons ont besoin de salariés qui puissent s’investir durablement dans leur fonction afin d’y porter leurs expertises. Or, La ligne budget de la masse salariale prévoit une évolution de 1.5% à rapprocher du taux de l’inflation de l’ordre de 5%. Cela interroge la CGT sur cette capacité, et devrait également interroger le conseil d’autant plus que ce n’est un secret pour personne que de nombreux salariés et surtout de nombreuses salariées de notre belle Sécurité Sociale perçoivent la prime d’activité (autrement appelé : revenu minimum d’activité) et sont donc considéré.es comme percevant des revenus modestes. Les emplois à prédominance féminine sont, dans notre société, sous payés. Est ce parce que la majorité du personnel de la SECU est féminin que cela doit être le cas ?

C’est donc en raison de la non prise en compte des véritables besoins des assurés sociaux, besoins qui sont le fondement même de notre système de Sécurité Sociale, que la CGT votera contre ce contrat pluriannuel de gestion.















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