la CGT de Loire Atlantique (44)
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Allons dire au Medef et aux employeurs : la précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires : ça suffit !!!
jeudi 13 décembre 2012
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Des négociations interprofessionnelles sont en cours entre les organisations syndicales de salariés et les représentants des
employeurs sur la « sécurisation de l’emploi » et les « retraites complémentaires ARRCO - AGIRC ».
Le Medef utilise la crise pour imposer une véritable « régression sociale » en faisant un chantage permanent : les entreprises
seraient au bord du gouffre, en grande difficulté, au point qu’il faudrait accepter une remise en cause des droits sociaux, plus de flexibilité pour les salariés, plus de facilité pour licencier pour les employeurs
et tout cela au nom de la compétitivité…
Ce serait la fin du contrat de travail qui fixe les conditions d’emploi, de travail et de rémunération.
Le CDI serait encore trop rigide : le Medef veut généraliser les contrats de mission ou les contrats intermittents.
Les procédures de licenciement seraient trop contraignantes, il veut
limiter les recours en justice et les montants des indemnités, réduire les délais de procédure. Bref, tout pour contourner le licenciement économique et ses obligations vis-à-vis du salarié.
D’après le Medef, les entreprises ne pourraient plus financer les régimes de retraites complémentaires ; la seule solution serait une baisse drastique des prestations pour 18 millions de salariés et 11 millions de retraités. La perte du pouvoir d’achat pourrait s’élever à 6 % !
Les efforts sont décidément toujours demandés aux mêmes !
Nous contestons les 20 milliards d’euros supplémentaires « d’allègement du coût du travail » que vient d’obtenir le patronat.
Ils s’ajoutent aux 172 milliards d’euros d’aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises. Les derniers chiffres du chômage, avec 5,2 millions demandeurs d’emploi toutes catégories confondus,
démontrent l’inefficacité de ces logiques.
Le gouvernement, suite à l’interpellation de la CGT, s’est engagé à évaluer l’efficacité des aides publiques. Il faut maintenant obtenir les modalités.
La CGT demande que les aides publiques servent à l’emploi, aux qualifications, à la recherche....
à Nantes,
rassemblement revendicatif de 11h30 à 14h00 devant le siège du Medef
37 bis Quai de Versailles
à Saint-Nazaire, rendez-vous à 11 h 30 devant la Chambre de Commerce et d’Industrie pour un rassemblement le plus large possible.
Communiqué de l’Union Confédérale des Retraités CGT :
Aujourd’hui les complémentaires, demain le régime général !
Une grande partie de l’effort sera encore supporté par les retraités
actuels et à venir.
A la demande du gouvernement, syndicats et patronat ont engagé une négociation nationale interprofessionnelle. Les conclusions,
attendues pour la fin décembre 2012, sont susceptibles d’être retranscrites dans une loi et donc un débat parlementaire au début de l’année 2013.
Les orientations de cette négociation ont été balisées par le gouvernement à l’issue de la conférence sociale de juillet :
Quatre objectifs ont été fixés :
Dans ce contexte de crise économique et sociale fait de précarité, de progression du chômage, les salariés ont besoin de plus de sécurité et de garanties dans leur trajectoire professionnelle ainsi que de nouveaux droits pour intervenir sur les choix des entreprises. La flexibilité et le fait accompli, ça suffit !
Vous trouverez dans ce document les revendications de la CGT. Face à l’urgence sociale, nous proposons à la fois, des mesures immédiates et d’autres de nature à transformer durablement le quotidien des salariés.
Les propositions du Medef sont inacceptables :
Fini, le CDI, bien trop « rigide » aux yeux des organisations patronales, Assouplissement des procédures relatives au licenciement, limitation des recours en justice pour les salariés et du montant des indemnités en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, passage à la moulinette du licenciement économique et réduction les délais de procédures…
Au-delà de la provocation de ces propositions, chacun d’entre vous peut mesurer qu’elles conduisent à une
impasse économique et sociale : les salariés encore et toujours considérés comme variable d’ajustement des choix patronaux. Cela suffit !
La CGT ne laissera pas faire, c’est votre avis qui doit compter dans cette négociation.
il y a urgence sociale, ça vous concerne !