la CGT de Loire Atlantique (44)
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Semaine d’action européenne contre l’austérité du 07 juin au 15 juin
mardi 11 juin 2013
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A l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), une semaine d’action européenne se déroulera du 07 au 15 juin.
En France,
Réunis au sein de la Confédération européenne des syndicats, nous, dirigeants syndicaux d’Europe, lançons cet appel et proposons un contrat social pour l’Europe.
Nous observons les inégalités croissantes, l’augmentation de la pauvreté et de l’exclusion, le chômage qui explose, la précarité de l’emploi qui affecte surtout les jeunes et un désenchantement grandissant pour le projet européen.
Nous assistons à une augmentation inquiétante du nationalisme, du racisme et de la xénophobie. Cette tendance, aggravée par une concurrence des bas salaires, pourrait mener à un rejet du projet européen que la CES a toujours soutenu.
Nous constatons que l’accord économique et social d’après-guerre qui a conduit à la création de l’Union européenne et du modèle social européen est menacé. Ce modèle social unique a généré des gains considérables pour les citoyens et les travailleurs et nous a permis de surmonter la crise et d’asseoir la prospérité.
Nous affirmons que les droits sociaux fondamentaux doivent avoir la priorité sur les libertés économiques. C’est là l’esprit de la Charte des droits fondamentaux annexée au traité de Lisbonne. Cela doit être souligné dans un Protocole de progrès social à joindre aux traités.
Nous croyons que l’union monétaire doit contribuer au processus d’intégration européenne, basé sur les principes de paix, de démocratie et de solidarité ainsi que sur une cohésion économique, sociale et territoriale. C’est le moyen d’assurer un avenir aux citoyens dans un monde globalisé.
Nous rappelons que l’objectif déclaré de l’UE est le progrès économique et social. La réalisation des objectifs UE 2020 demande des sociétés socialement stables, une croissance économique durable et des institutions financières au service de l’économie réelle.
Nous croyons que c’est au travers du dialogue social que nous serons capables de trouver des solutions justes et efficaces pour répondre à la grave crise à laquelle l’Union est confrontée. Et pourtant, nous constatons malheureusement que l’exercice de la démocratie et le dialogue social sont souvent négligés, attaqués ou affaiblis.
Nous appelons l’UE à se concentrer sur des politiques qui améliorent les conditions de vie et de travail et assurent des emplois de qualité, des salaires justes, l’égalité de traitement, un véritable dialogue social, les droits syndicaux et autres droits humains, des services publics de qualité, la protection sociale, y compris des services de santé et des régimes de pension justes et durables, ainsi que sur une politique industrielle favorisant une transition juste vers un modèle de développement durable. De telles politiques contribueront à développer la confiance des citoyens dans leur avenir commun.
Nous rejetons toutes les politiques qui mènent à une concurrence vers le bas, que ce soit en matière de droits du travail, de salaires, de temps de travail, de sécurité sociale, d’impôts ou d’environnement.
Nous soutenons les politiques économiques coordonnées tout comme l’objectif d’assainissement des finances publiques mais nous déplorons les mesures de gouvernance économique mises en place qui menacent les acquis sociaux des dernières décennies, étouffent le développement durable, la relance économique et l’emploi et détruisent les services publics. C’est la raison pour laquelle nous sommes opposés au traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire (TSCG).
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