la CGT de Loire Atlantique (44)
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Manifestations samedi 22 juin, les féministes alertent : le RN n’est pas une option
samedi 22 juin 2024
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14h miroir d’eau - Nantes
10h Clisson parvis de la gare
11h Saint Nazaire, place de l’Amérique latine
10h30 Chateaubriant, rd point Fernand Grenier)
Nous devons faire pression populaire le 22 juin ! La possibilité d’accès de l’extrême droite au pouvoir est désormais bien réelle. Nous devons réagir, faire front populaire et porter nos exigences !
Emmanuel Macron a pris la décision irresponsable de dissoudre l’Assemblée nationale alors que le vote rassemblement national n’a jamais été aussi important.
Alors même qu’il a, depuis des années, tracé un boulevard à l’extrême droite par ses politiques anti-sociales dont les plus précaires dont les femmes sont les premières victimes. Il a participé à sa dédiabolisation en mettant en place une partie du programme du rassemblement national notamment en faisant voter la loi asile et immigration.
Selon les sondages de cette semaine (17 juin 2024), il n’y a plus de « gender gap » soit la différence récurrente qui existait entre les femmes et les hommes et qui voulait que les premières votent moins pour l’extrême droite que les seconds.
Ainsi, entre 2019 et 2024, le RN a gagné dix points dans l’électorat féminin, passant de 20 % à 30 %.
Rappelons que leurs projets s’appuient sur la différence sexuelle « naturelle » qui différencie les femmes et les hommes pour mieux les assigner à leurs rôles sociaux spécifiques, renvoyant les femmes à la maison et surtout à leur rôle de mère.
En matière d’égalité professionnelle femmes-hommes, l’extrême droite n’avance aucune proposition. Et pour cause, elle nie les chiffres.
Ainsi, le RN a voté contre les lois sur l’égalité professionnelle au Parlement européen. Pire encore, le programme économique de l’extrême droite est ultra-libéral, il s’attaque :
Autant de mesures qui fragilisent en premier lieu les femmes.
De plus, sous l’apparence de nouveaux droits, les propositions de « revenus pour mères au foyer », « droit des femmes à rester chez elles » ou la « libre répartition du congé parental » assignent les femmes à leur « fonction de procréation » et au travail domestique.
La volonté de contrôle de la vie des femmes s’étend jusqu’au droits des femmes à disposer de leur corps, en s’attaquant au droit à l’avortement ou l’accès à la contraception. Les mesures pour la santé des femmes s’inscrivent uniquement dans une perspective nataliste.
Pour diffuser son message anti-immigration, l’extrême droite instrumentalise les violences faites aux femmes. Comme si les violences faites aux femmes étaient liées à une culture, à un pays, à une religion ou une classe sociale.
Considérer qu’un violeur ne peut être qu’un étranger alimente la culture du viol. C’est au sein de l’espace privé que se produisent en majorité les violences sexuelles.
Gagnons la réciprocité des droits entre les femmes et les hommes
Le droit au travail des femmes est fondamental pour assurer leur reconnaissance sociale et leur indépendance économique, garanties essentielles pour pouvoir faire ses propres choix.
Le combat pour que l’égalité soit effective doit s’inscrire dans le mouvement social populaire actuel.
Nous le redisons, l’extrême droite n’est pas une option et nous revendiquons :
Nous nous joignons aux associations féministes pour sonner des alertes féministes partout en France le dimanche 23 juin (samedi 22 juin en Loire Atlantique) pour un raz-de-marée populaire
Le 30 juin et le 7 juillet, réagissons, votons et faisons pression populaire !