jeudi 28 mars 2024

Droit de réponse à Presse Océan

lundi 25 septembre 2017

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous adresser un « droit de réponse » dans le cadre de l’article « Nantes : le mur symbole a volé en éclats » paru dans votre journal du 22/09/2017.

En 4e colonne, votre journaliste écrit : Fabrice David [...] menace les députés de Loire-Atlantique « de représailles en cas de vote favorable ».
Je démens avoir tenu ces propos. Ce ne sont ni mes mots, ni l’état d’esprit et les méthodes de la CGT.

J’ai indiqué que l’action prévue (et finalement avortée) de murage de la permanence de Mr De Rugy avait valeur de symbole pour rappeler aux députés, qui vont avoir à s’exprimer dans les semaines qui viennent sur les ordonnances, qu’ils devaient être à l’écoute du mécontentement qui s’exprime. J’ai également rappelé que les députés, tout légitimes soient-ils (nous ne remettons pas en cause leur élection), ont été « faiblement » élus au regard du fort taux d’abstention et d’une grande part d’électeurs d’abord soucieux de renouveler le personnel politique. Nous ne pouvons donc pas considérer que les électeurs ont très majoritairement adhéré au programme des candidats de LREM, et donc aux ordonnances qui viennent d’être validées par le conseil des ministres.

Je vous précise également que cette opération de murage avait été préparée dans un esprit pacifique. Les forces de l’ordre et la salariée présente dans la permanence avaient été prévenu de notre action dès l’arrivée de la manifestation au CHU, ce qui laissait largement le temps pour qu’aucune altercation n’ait lieu, ni aucune agression physique.
Je n’ai, a aucun moment, « menacé de représailles » les députés, mais seulement indiqué que nous serions attentifs à leurs expressions et à leurs votes car ils sont aujourd’hui, non plus des candidats LREM, mais des représentants du peuple. A ce titre, ils nous sont redevables d’expliquer leur vote, de nous rendre des comptes sur les choix qu’ils opèrent.

Votre interprétation de mes propos pourrait laisser à penser que la CGT pratiquerait la méthode « du goudron et des plumes ». Ce n’est évidemment ni nos méthodes, ni notre volonté. Nous avons toujours respecté les valeurs de la République et combattu toutes les formes de violences. Nos actions envers les députés ne prendront jamais la forme de la violence physique mais uniquement de l’interpellation républicaine, du débat et éventuellement d’opérations symboliques tout à fait pacifiques.

Je vous remercie de bien vouloir publier un corrigé de mes propos dans vos colonnes pour ne pas laisser s’installer dans l’esprit de vos lecteurs de fausses idées sur nos intentions et nos méthodes.

Cordialement,
Fabrice DAVID,
Secrétaire Général UD CGT 44















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